cry me a river ~ MAXINE.

 

say what you wanna say and let the world fall out
Cette section a été créer afin que vous y insériez les tics et manies. On ne vous donne pas de nombre minimum ni maximum, c'est selon votre désir. Veuillez à ne pas déformer le forum toute fois.

Sa famille a toujours été riche • Elle est très proche de son père mais ne s'entend pas décidément pas avec sa mère • Depuis ses huit ans, elle est polythéiste • Toute douce, elle peut également s'emporter pour un rien • Elle adore les sensations fortes • C'est le "vilain petit canard" de la famille. Elle est excessive, indiscrète, impulsive et enfantine, tout le contraire des membres de la fratrie • Elle ne peut se passer de la cuisine chinoise • Elle a un petit hibou tatoué sur l'avant bras, son animal fétiche • Elle chante comme une casserole, autant se l'avouer • Elle est excellente en gymnastique, elle a d'ailleurs déjà remporté un bon nombre de médailles lors de concours régionaux • Elle n'y connait strictement rien à la musique, ça ne l'empêche pas de faire semblant • C'est une battante, qui n'a peur de rien, excepté des nuits silencieuses : elle en a une peur bleue, et n'arrive pas à dormir seule • Bébé, elle est née avec les cheveux blancs et les yeux turquoises • Elle est porteuse du gène de la schizophrénie.

 

fear is the thing that hold you the most on your futur
Une des parties très importante pour le personnage, soit la présentation. On ne vous force cependant pas à faire une longue histoire relatant toute la vie de votre personnage. Vous pourrez faire des anecdotes uniquement, ou bien des points relatant sa vie, comme une ligne du temps. Vous devrez en tout avoir 25 lignes/points.

Suis-je adoptée ? C'est une question que je me suis toujours posée. Pourtant, le physique ne ment pas. J'ai une chevelure blonde platine, ondulée, à faire pâlir de jalousie ma chère mère qui, pourtant, s'est toujours vantée d'avoir la crinière à Claudia Schiffer. Mes yeux bleus ? Une légende. Que je dois, cette fois-ci, à mon amour de papa. Il n'a pas failli à la réputation des irlandais : blanc de peau, cheveux clairs, et yeux translucides à la nuance turquoise. Quel homme, mon papa. Quel homme. Ainsi, au vu de la beauté typiquement nordique de mes deux canons de géniteurs, une évidence se dégage : je ne peux être que le fruit de leur union, c'est sûr et certain. Mais cela n'empêche pas que je me sente totalement étrangère à ma propre famille. Le cocon douillet qui aurait dû m’accueillir a été remplacé, à ma naissance, par des nids d'épines et de vipères. Je ne sais pas par qui, mais ce chenapan me trouvera, un jour !

En tout cas, sachez que j'ai toujours été différente. Mais là n'est pas le souci. Le problème, c'est la manière dont j'ai appréhendé cette différence. Je n'ai jamais su adopter les bons comportements, et je pense que vous le remarquerez assez rapidement, fort malheureusement. J'ai voulu m'imposer par la pire des manières : les erreurs. Parfois, des erreurs volontaires. J'étais extravertie à l'école. Je courrais dans tous les sens, j'étais hyperactive et loin d'être aussi douce et discrète que l'aurait voulu ma mère. Cette dernière, pauvre femme insouciante, je l'ai déçu plus d'une fois. Pauvre princesse qui a mis au monde un monstre. Peut-être a t-elle pensé, à cette époque, qu'il s'agissait d'une crise d'enfant. Une petite crise pour prouver que j'existais. Grave erreur. J'étais vraiment comme ça. Dieu a de l'humour, parfois.
Oui, mes parents sont catholiques, comme "toute bonne famille", s'amusent-ils à dire. Ils sont ouverts d'esprits, se disent-ils également. Ouais, enfin, ouverts quand ils le veulent bien. Autrement dit, quand l'opinion va dans le sens. Pas bien compliqué d'être ouvert d'esprit dans ces cas là, enfin bref. Moi, au contraire, j'ai toujours été polythéiste. Et ça, mes parents ont eu du mal à l'avaler. Je crois que ce morceau, ils y sont toujours, d'ailleurs. Mes parents sont de petits mangeurs. Haha. J'ai toujours demandé un petit frère, une petite soeur. Soit par caprice, soit par espoir de voir les attentes de mes parents se réserver à une autre personne que moi. Je n'ai jamais vraiment su le fonds de la question. Dans tous les cas, je n'ai jamais vu ce petit être demandé. Mon père n'aurait pas été contre, j'imagine. Attentionné et blagueur, il était prédestiné à la tête d'une famille nombreuse. C'était sans compter sur ma mère.
Pour en revenir à nos moutons, plus je grandissais, plus je me trompais. Sur tout. Mes petits copains n'étaient pas assez ceci, mes amis étaient trop cela. Et encore, si cela s'arrêtait aux simples fréquentations. Mais les critiques ne s'arrêtaient pas là. Mes habits, mes réflexions, mon comportement, mes choix. Tout y passait. Je me rappelle encore de la crise de la mère, lorsque la malheureuse a découvert que je m'étais teinte une mèche en bleu turquoise quand j'avais quatorze ans. Lui révéler que j'étais enceinte de Paul, détenu de cinquante-quatre ans, ne lui aurait pas fait plus d'effet. Ce qui est étrange avec mes parents, voyez vous, c'est les sentiments que j'ai pu ressentir face à tant de rejet : un mélange de honte et de fierté. Très complexe tout ça, non ? Je dois quand même vous avouer que la fierté a disparu petit à petit. Je ne m'amusais plus à contredire mes parents. Cela ne m'apportait plus aucune joie. Et pourtant, je le faisais quand même. Pourquoi ? Parce que j'étais comme ça, tout simplement. Et ce fait, je ne l'ai vraiment compris qu'à la fin de mon adolescence, et rien ne m'a fait plus mal que ça. C'était une chose de s'amuser de faire enrager ses parents pour un oui pour un non, ça en était une autre de découvrir que vous n'étiez, en réalité, que vous-même, et que ce "vous-même", vos parents en avaient honte.
Me voilà une femme, comme les autres. Enfin, comme les autres, autant le dire vite. Deux ou trois gardes à vue, des petits amis pas toujours très sympathiques, des meilleures amies surexcitées, des fugues en veux-tu en voilà. Oui, j'ai toujours eu un côté un peu impulsif. Ma mère aurait dit sataniste, mais je ne prête plus la moindre attention à ses paroles. Nous sommes trop différentes. Je suis pourtant née là, dans le creux de ses entrailles, et elle continue à me traiter comme une parfaite étrangère. J'essaie, pourtant, j'essaie vraiment. J'ai essayé de m'endurcir, arrêté de crier à tout bout de champ. J'ai essayé d'arrêter de croire à l'existence de différents dieux (essayer ne veut pas dire réussir, si ?), je me suis même inscrite à la faculté des marchés et des affaires, comme elle en rêvait. Vraiment, je vous jure, Dieu en est témoin, j'ai vraiment essayé. Mais voilà qu'il est arrivé. Lui, avec ses yeux marrons et ses longs cheveux bruns. Lui et ses emmerdes, lui et ses problèmes. Lui et ses mauvaises fréquentations, qui me poussent petit à petit vers la coke et les bars mal fréquentés. Mauvais timing, joli cœur. Très mauvais timing. Mais bordel, quelle paire de fesses.