+ la vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.

say what you wanna say and let the world fall out
accro au chocolat noir + ne supporte pas de voir du monde s'il n'a pas bu sa tasse de café le matin + fait du jogging tous les matins pour garder la ligne + ne supporte pas l'odeur de l'herbe fraîchement coupée + n'aime pas les gens qui critiquent sans savoir + aime se promener dans les marchés, quand ceux-ci viennent tout juste d'ouvrir + déteste le goût du vin rouge même des plus grands crus + adore voyager et le fait très régulièrement + essaie d'être le plus souvent bénévole dans un chenil + passe le plus clair de son temps dans sa cuisine, même quand il est chez lui + adore les femmes et n'hésite pas à le dire haut et fort + ne supporte pas les femmes qui se prennent pour le centre du monde + aime l'odeur de la pluie + mange ses bonbons par couleur, ce qui amuse ces amis + chante et joue de la guitare partout et tout le temps, ce qui lui fait des petits pourboirs, vu qu'en cuisine il n'en a pas.

fear is the thing that hold you the most on your futur
◊ ELIAN ! va me chercher ma bouteille de wisky et dis à ta mère de te dépêcher pour le repas. Me voilà à peine âgé de 11 ans que l'alcool n'a quasiment plus aucun secret pour moi. Est-ce que je dois remercier mon beau-père pour ça ou pas ? Je n'en sais rien. Poussant un long soupir, je me lève rapidement et exécute donc la tâche qu'il venait de me demander et en arrivant dans la cuisine pour transmettre le message à ma mère, je remarquai que celle-ci, comme bien souvent d'ailleurs, était entrain de pleurer en silence tout en se dépêchant de préparer le repas. Mon géniteur, je ne l'ai jamais connu et depuis que ma mère c'est mise en ménage avec cet alcoolique, je me demande souvent si je n'aurai pas été plus heureux avec mon vrai père. Malheureusement je ne le saurais jamais vu qu'il est parti en courant alors que j'étais à peine âgé d'une année, je n'ai donc aucun souvenir de lui. Bon dieu, dépêche-toi, parce que si je dois me lever, cela va très mal se passer pour toi. En entendant ces menaces, je sors de mes pensées pour lui ramener son verre, car je savais qu'il ne parlait jamais dans le vide et qu'il était capable de me frapper, comme il l'avait déjà fais. Jamais il n'avait touché ma mère, préférant apparemment se défouler sur moi quand il avait trop ou pas assez bu ou tout simplement quand il ne savait pas quoi faire de ces mains.

◊ A peine sorti de mon cour de mathématiques, que mon regard parcouru le couloir pendant que mon cœur espérait l'apercevoir, même si ce n'était que de loin. Je ne la connaissais pas du tout et pourtant depuis que je l'avais croisé il y a quelques semaines, cette jeune demoiselle m'intrigue énormément. Elle n'a rien d'exceptionnel, bien au contraire, elle est comme toutes les autres et pourtant il y a un petit truc qui se dégage de son regard bleuté. Quand enfin je l’aperçu à quelques mètres de moi, un léger sourire apparu sur le coin de mes lèvres. Lentement, je m'approchai d'elle et sans un bruit, je lui pris la taille et déposa un petit baiser dans son cou. Bonjour belle demoiselle... Sonja se retourna et déposa un léger baiser sur mes lèvres avant de me prendre par la main et de m'entrainer à l'extérieur du bâtiment en direction de sa petite voiture. Cela ne faisait que deux semaines que nous étions ensemble et pourtant j'avais l'impression d'avoir passé toute ma vie à ses côté. Alors beau brun, tu veux faire quoi par cette belle journée ? J'haussais légèrement les épaule tout en pénétrant dans le petit habitacle. Tout ce que tu veux, tant que je suis avec toi, tout me va !

◊ Assis contre l'un des immeuble de la ville, ma guitare sur mes genoux, j'observai les passants en silence, me demandant ce qu'ils pouvaient bien penser de moi et surtout où ils pouvaient se rendre par un temps si magnifique. Certains devaient se dire qu'ils m'avaient déjà vu servir cuisiner des bons petits plats le soir, ce qui n'est pas faux et très certainement aussi qu'ils m'ont déjà croisé à un autre carrefour mais que j'étais moins silencieux que maintenant, ce qui n'est également pas faux. Poussant un long soupir, je me relève lentement et place correctement ma guitare pour entamer une nouvelle chanson. Ma voix s'élève finalement dans le brouhaha de la ville et quelques passants s'arrêtent pour m'écouter mais bien souvent ils repartent sans avoir laissé la moindre pièce dans ma casquette. Etre joueur de rue n'est pas le meilleur métier, mais j'aimais ça, sa me changeait de mon boulot du soir, même si mon métier de cuisinier je l'adorais. De plus, cela me permettais également à trouver l'inspiration en chantant et en marchant dans les rues de la ville