jolene (+) Still don't know what love means

say what you wanna say and let the world fall out
(+) Fille de sénateur, elle n'a jamais manqué de rien. Elle a de l'argent sur un compte en banque, une éducation en or, un physique à damner un saint. Jolene, elle a tout pour elle et pourtant, elle reste cette petite fille réservée qui a peur de tout. (+) Jolene, c'est le genre de fille, qui s'efface pour les autres. Jolene, elle rêve à une autre vie, loin des conventions qu'on lui impose. Elle rêve d'une histoire d'amour, de découvrir enfin qui elle est vraiment. Jolene, c'est encore une petite fille, qui rêve de grandir. Jolene, c'est le genre de fille, qui aimerait croquer la vie à pleine dent, qui aimerait se lancer dans la vie avec une passion débordante, mais elle a peur Jolene, parce que lâcher prise, elle sait pas faire. (+) elle ne cautionne pas la politique de son père et sous ses airs de filles bien sous tout rapport, elle a des opinions très tranchés, mais on ne lui demande jamais ce qu'elle pense. Elle doit simplement offrir un sourire et être belle pour les caméras (+) elle a déjà eu plusieurs personnes qui ont été amis avec elle, pour son simple nom de famille. Avant, Jolene donnait sa confiance à n'importe qui, voyant le bon en toutes personnes. Son petit coeur a été déçue un nombre incalculable de fois, elle a désormais du mal à accorder sa confiance à de parfaits inconnus (+) cependant si vous avez sa confiance, vous pouvez considérer Jolene comme une amie à vie. Elle serait la plus loyale des personnes de votre vie et vous soutiendra quoi qu'il arrive. (+)   Sa mère est maniaco-dépressive, son père toujours absent. Autant dire que Jolene rêve d'une famille soudée, où ils ne s'intéresseraient pas aux autres qu'à l'instant où une caméra est allumée (+) elle est passionnée de musique, rêve d'écrire une chanson qui touchera une seule personne. Sous son lit est d'ailleurs caché un carnet avec des paroles, mais elle ne les a jamais montré à personne. (+) Jolene rêve du prince charmant, mais a peur de s'engager.

fear is the thing that hold you the most on your futur

JOLENE CASSIDY

Secrets I have held in my heart are harder to hide than I thought. Maybe I just wanna be yours
i wanna be yours ♪ arctic monkeys - ©gabriellawildedaily

« Mlle Cassidy, pour la première fois, vous allez voter. » Assise sur le canapé dans sa robe noire chanel, le buste droit, ses mains sur les genoux, Jolene acquiesce poliment. Cette période de l’année est arrivée une nouvelle fois. Tous les 4 ans, le paternel Cassidy remet son poste de sénateur en jeu et comme tous les 4 ans, la famille Cassidy doit se plier aux règles du jeu. Dans ce monde où l’on pense que tout se fait, seul l’apparence prime. Et quand on est républicain conservateur, la vie de famille est passé au crible et si jusque là, la vie de la petite dernière avait été épargnée, cette année, Jolene doit se plier aux faux sourires, aux phrases bateaux et à l’attitude parfaite. Ca ne la gêne pas beaucoup d’utiliser cette attitude, c’est celle qu’on lui a inculqué. Elle s’efface facilement sous le feu des projecteurs pour faire de la place aux autres. Elle s’efface pour laisser les autres briller. Jolene, c’est le genre de fille qu’on oublie facilement. Elle vous offre un magnifique sourire et disparait de votre mémoire. Elle devient qui on veut qu’elle soit, sans se soucier de ce qu’elle veut être. Elle ne sait d’ailleurs pas ce qu’elle veut être. On lui a tout imposé. Ce chignon faussement négligé, les louboutins qu’elle porte au pied et la réponse qui va s’échapper de ses lèvres à la fatidique question : « pourquoi voteriez-vous pour votre père ? » Ca fait bien longtemps que Jolene n’est plus naïve. Elle sait désormais qu’elle n’est qu’un pion, un instrument comme un autre dans la course au pouvoir. « Parce que c’est le seul qui tiendra ses promesses. » C’est un mensonge bien sur, mais elle voit le regard satisfait de son père et s’en contente. Parce que Jolene c’est le genre de fille qui s’oublie pour faire plaisir aux autres.

Assise à la terrasse de la maison, son ordinateur sur les genoux, Jolene grignotait son croissant tout en écoutant sa meilleure amie lui raconter les événements de la dernière semaine. Ses partiels étaient terminés et elle profitait du temps clément pour rattraper le temps perdu avec cette dernière. « T'es entrée dans la salle de bain quand sa mère prenait sa douche ? » Un éclat de rire s’échappa des lèvres de la belle blonde, rejoint par le rire de celle, qui avait toujours été à ses côtés. Comme ça, assise à profiter de quelques minutes de répit, elle pouvait presque faire semblant d’être heureuse à nouveau. Son cœur lui paraissait moins lourd quand elle riait des problèmes des autres. Ses larmes camouflées sous une tonne d’anticernes paraissaient dérisoires quand elle avait mal au ventre à force de rire. Ca ne l’avance à rien de toujours penser à lui. Et si jusqu’à présent, elle s’en fichait parce que ça lui faisait du bien de penser à lui, aujourd’hui, elle se promet de l’oublier, d’oublier son sourire idiot, ses baisers tendres dans son cou et son rire particulier. Elle se promet d’écraser tous les papillons qu’il faisait naitre dans son ventre. Ce n'était pas un homme pour elle. Leur milieu était bien trop différent pour que leur histoire fonctionne un jour. Jolene avait besoin de stabilité, et lui, la stabilité, c'est pas vraiment son truc. « Et si on sortait ce soir ? » Et comme si elle avait dit les plus beaux mots de la terre, ses deux colocataires masculins firent leur entrée. « Je suis partant, mais seulement si l'une de vous conduit. » Jaimie ne put s'empêcher de rouler les yeux. Cette famille un peu bizarre qu'elle s'était créée, était ce qu'il y avait de plus important pour elle, mais jamais elle ne l'avouerait, tenant à son honneur. « On vous a pas invité » « T'as besoin de quelqu'un pour sauver tes fesses. » « Je peux me débrouiller toute seule. » Et comme à chaque fois qu'ils se retrouvaient tous les 4 dans la même pièce, le volume de leur voix augmenta. Et pendant ces quelques instants, Jolene oublia tout de son histoire désastreuse. Son portable sonna, elle l'attrapa s'attendant à voir un message sans conséquence, mais c'est son nom à lui qui apparait sur l'écran.

Citation :

SMS :
Ta robe noire a presque eu raison de mon vote. On peut se voir ?

Et vraiment, elle devrait dire non et continuer d'avancer dans sa vie, mais dans ses bras, elle se sent vivante. Elle oublie son nom de famille, la pression et tout ce qui lui empoisonne l'existence. « Finalement, ce sera sans moi ce soir. J'ai d'autres projets.»